Voyage au Portugal en eriba 530 fey : Juillet 2010

1er voyage dans l'union européenne avec l'eriba 530 et la 307 sw. Traversée de la France, pause pour la nuit dans le pays basque dans un camping face à la plage très très cher et peu de commodités ! bref, à ne pas recommander.

Sur le départ, nous échangeons quelques mots avec un irlandais en vacances avec ses deux fils, nous comprenons qu'il a eu une eriba modèle 1960, il y a très très longtemps. Malheureusement, la langue ne nous permet pas d'échanger beaucoup... Globalement, trajet effectué sans difficulté pendant 3 jours.

Arrivée sur Porto - Camping difficile à trouver, le gps nous emmène dans une petite ruelle très étroite. 1er accrochage avec un panneau de signalisation : voiture mal garée, nous serrons sur le côté et là bing bong !! Fenêtre arrière gauche félée malgré l'aide de plusieurs portugais pour nous sortir de là sans dégâts ! le propriétaire de la voiture mal garé, désolé, nous propose de le suivre jusqu'à l'entrée du camping que nous cherchons. Nous acceptons volontiers avec un premier incident qui nous reste "en-travers de la gorged". Heureusement, la fenêtre n'est pas cassée et nous pourrons poursuivre notre voyage sans réparation. Le mal est fait, cela ne doit pas nous gâcher nos vacances. 1ère installation dans le camping. Le choix de l'emplacement est libre. Climat doux, la température ne dépasse pas 20°C dans la journée, soirée fraîche. Nous sommes surpris, d'autant que nous avons prévu davantage de tee-shirts à bretelle que de tee-shirts à manches longues et pantalons. Beaucoup de français dans le camping.

Visite de la ville de Porto grâce à un bus dont l'arrêt se situe près de l'entrée du camping. Nous sommes très surpris, les chauffeurs conduisent très très vite même dans les rues assez étroites, il faut s'accrocher ! beaucoup de marches à pied dans la ville... les filles suivent sans trop se plaindre ! Visite d'une cave et rencontre avec un guide belge très sympathique. Courses dans un supermarché, le choix n'est pas énorme. Beaucoup de charcuteries, très peu de légumes, des flageolets en conserve. Beaucoup de poissons (sardines, morues séchées).

Vue du Vieux Porto

 

 

 

 

 

Eglise décorée d'azulejos à Porto


La Gare Centrale de Sao Bento avec ses azulejos

Nombreuses caves à Villa Nova de Gaia - La Rivière du Douro avec de vieux rabelos

 

Prochaine étape : Nazaré. Nous arrivons sous le soleil et profitons de visiter le village de pêcheurs. Les femmes portugaises, assises sur leur chaise en paille, longent le bord de la route principale et font du "raccollage" auprès des touristes avec leur pancarte "appartement à louer" (traduite dans toutes les langues). Nous n'y échappons pas. Un seul mot avec le sourire "campismo" et elles passent leur chemin.

 



Vue sur la plage de Nazaré au quartier du Sitio en haut de la falaise :

un funiculaire permet d'y accéder

Au quartier du Sitio, femme de pêcheur en costume traditionnel (sept jupons)

 

 

Journée de recueillement à Fatima sous un soleil radieux et chaleur au rendez-vous. Pique-nique dans un parking d'oliviers. Beaucoup de monde en prière ou à l'écoute d'une messe.

 

 

Troisième jour à Nazaré. Le temps est médiocre, frais ! Départ pour Lisbonne le lendemain. Là encore, difficulté pour trouver le seul camping situé à Lisbonne. Décidemment, nous ne sommes pas doués et le gps ne nous aide beaucoup ! On finit par se perdre malgré nos nombreuses demandes auprès des habitants, mais là encore barrière de la langue ! On finit par interpeller un taxi sur la route, on réussit à se faire comprendre et on lui demande de nous emmener au camping, on le suit et nous arrivons "à bon port" pour 20 euros. Le parcours était très long, on s'était bien égaré !

Installation sur notre emplacement, rencontre sympathique avec un camping-cariste de la Vendée. Emplacement atypique, puisque nous avons à notre disposition une table avec banc, un robinet et un évier individuel. C'est un camping fréquenté essentiellement par des camping-cars, nous sommes une des seules caravanes. Là encore, camping très bien placé car le premier arrêt de bus pour le centre est à 5 minutes à pied. 3 jours à Lisbonne avec un temps superbe (soleil et chaleur autour de 25°C), idéal !

Devant la grandeur de la ville, on se décide à prendre un yellow bus (bus touristique à étage) qui nous permet de faire le tour de toute la ville et surtout nous permet de nous arrêter aux points touristiques qui nous intéressent...pour le reprendre plus tard. Les enfants sont ravis !

Devant l'entrée du camping de Lisbonne

quartier de Belem

Parc des Nations à Lisbonne, espace dédié à l'exposition universelle de 1998

qui se déroula à Lisbonne. Visite de l'Océanarium


Quartier moderne de Lisbonne. Parc Edouard VII, le plus grand espace vert de la ville

avec une belle vue sur le Tage

 

 

 

 

 

 

Au revoir Lisbonne !


 

 

Après Porto, Nazaré et la capitale, départ pour le sud du pays. Les enfants sont impatients d'aller en bord de mer et à la plage.

Arrivée sous une chaleur de 35°C au moins, le vent rend la température supportable.

Notre découverte de la côte d'Algarve se fera en voiture. Paysage magnifique, falaise déchiquetée qui nous fait penser à la Bretagne ! Il y a beaucoup de touristes portugais, nous rencontrons aucun français. Baignade dans une crique, l'eau est très très froide (entre 16 et 18°C) mais il fait tellement chaud qu'on a besoin de se rafraîchir.

Parque de Campismo Canelas à Armaçao de Pera

Plage de Armaçao de Pera, la plus grande de l'Algarve


Aux environs de Lagos, Ponta da Piedade (roches déchiquetées : arches, aiguilles, criques)

Praias de Pinhao, de Dona Ana et do Camilo,

accès par un petit chemin suivi d'un escalier d'une centaine de marches


Sagres

 

 

Retour vers la France en passant par l'Andalousie, non loin de Séville.

Température dépassant 40°C. Halte d'une nuit à Plasencia dans un camping. La nuit fut très très courte car très très chaude (30°C dans la caravane à 3 h  du matin), le rafraîchissement se fera au petit matin, mais pas de grasse matinée, on doit repartir avant 9 h car la chaleur arrive très très vite. Un peu fatigués, nous reprenons la route pour nous arrêter près de Burgos, où la température est plus supportable. Promenade aux alentours. Retour sur la France avec un arrêt dans les Landes, le Pays basque n'ayant que des campings complets.

 

 

 

Notre eriba nous a ouvert le chemin de la liberté, de l'ailleurs...et c'est avec elle que nous ferons notre premier voyage dans l'union européenne. Que de bons souvenirs ! Aujourd'hui, elle fait le bonheur d'une autre famille.